On apprend maintenant que :
« Fin 2018, trois journalistes du média en ligne ont été licenciés à cause de propos particulièrement violents tenus sur un groupe de travail qui regroupait uniquement les hommes de la rédaction. En interne, les conséquences ont été dévastatrices pour les femmes concernées. »
« Le groupe s’appelle «RBF» pour « Radio Bière Foot ». A l’origine, il s’agit d’un groupe Slack, cette messagerie utilisée par beaucoup d’employés pour communiquer au sein d’une entreprise. […] »
Donc les journalistes de ce média mondialiste bobo qui passent leurs temps à défendre les idéologies dans l’air du temps et les plus délirantes, qui passent leur temps à railler les « beaufs », les réacs, etc., multipliaient en interne les propos grossiers « sexistes » sur un groupe nommé « Radio Bière Foot ».
Quelle caste très particulière…
« Le Radio Bière Foot avait une spécificité : il était composé exclusivement d’hommes. Et contrairement à ce que laisse entendre son nom, on n’y parlait pas que ballon rond. Fin de l’été 2018, des salariées se rendent compte que le groupe est en fait un défouloir sexiste, raciste et homophobe, notamment utilisé pour insulter les collègues femmes de la rédaction. L’affaire, qui a eu des conséquences dévastatrices pour certaines victimes, s’est conclue quelques mois plus tard par 3 licenciements.
S’il ne s’agit pas d’une affaire de harcèlement, comme celle de la «Ligue du LOL», le groupe RBF est une autre illustration du sexisme qui peut exister, encore aujourd’hui, dans le milieu des médias. Comme l’a révélé l’Express, un autre groupe fonctionnant sur le même principe existait d’ailleurs aussi dans le média en ligne Vice. […]
Les femmes sont parfois notées sur leur physique, et de façon générale déshumanisées. «On a vu des insultes qui concernaient plusieurs femmes de la rédac, comment elles étaient habillées aujourd’hui. Les filles ne voulaient plus venir en jupe ensuite», explique Marie. Sur une stagiaire, ils écrivent qu’elle «pue le sexe», ou échangent en ces termes à propos d’une journaliste :
« Goy » signifie non-juif. Mais ce n’est pas le racisme juif qui est reproché à ces journalistes par leurs confrères.