Des milliers de personnes « politiquement exposées », appelées des « PEP’s » dans le jargon bancaire, ont des comptes ouverts auprès de banques suisses, a estimé lundi à Berne l’ambassadeur Valentin Zellweger, du ministère suisse des Affaires étrangères.
La Suisse a régulièrement maille à partir avec ces PEP’s lorsqu’un scandale de corruption éclate ou que leur gouvernement est subitement renversé et que leurs fonds sont bloqués. D’ici la fin de l’année, la Suisse aura finalisé une loi sur le traitement des fonds bloqués, « un résumé de la pratique » en cours depuis 1987, avec le blocage des fonds du leader philippin Ferdinand Marcos.