« Dictionnaire de la Contre-révolution, XVIIIe – XXe siècle ». C’est sous ce titre qu’un ouvrage copieux (551 pages), dirigé par Jean-Clément Martin, vient de paraître.
Il présente de façon plutôt neutre de très nombreux acteurs, structures, idées, mouvements, etc, liés à ce qu’on appelle la Contre-révolution. Il est doté d’un solide index des noms cités.
Pour se le procurer, c’est ici.
Pour vous donner une idée, voici la liste des entrée pour la lettre « A » : AA – Action française – Action française Canada (1917-1929) – Agrariens – Allemagne – Allier, Claude et Dominique – Amérique hispanique – Amis de l’Œuvre de la Vérité – André d’, Antoine – Angleterre – Anniversaires de la Contre-révolution – Antijudaïsme, antisémitisme – Anti-Révolution – Antisatanisme et Contre-Révolution – Antraigues, Louis-Emmanuel – Apologétique contre-révolutionnaire – Armées du roi – Armées royalistes.
Présentation de l’éditeur :
« Hors des polémiques et des prises de positions partisanes, un ouvrage ambitieux qui analyse d’un oeil neuf un mouvement peu étudié et mal connu, mais décisif dans l’histoire politique et des idées depuis 1789.
La Révolution française a été considérée immédiatement comme une rupture dans l’histoire de l’humanité. Contre elle, des hommes politiques, des penseurs, des théologiens, puis des masses populaires ont manifesté des refus vite qualifiés de « contre-révolutionnaires ». La Contre-Révolution s’identifie alors à l’attachement aux valeurs dynastiques, au respect des hiérarchies traditionnelles, à la défense de la religion catholique ainsi qu’au maintien des pratiques régionales, si bien que, dès la fin du XVIIIe siècle, un combat européen puis mondial s’instaure entre les principes de la Révolution et ceux de ses adversaires.
Dans les décennies suivantes, les carlistes espagnols, les miguélistes portugais, les insorgenti italiens, les zouaves pontificaux, mais aussi les « positivistes » d’Amérique latine deviennent les propagandistes d’une idéologie aux multiples facettes, avant que les régimes communistes retournent la situation en utilisant la Contre-Révolution comme un épouvantail pour éliminer leurs opposants. Ce dictionnaire, réalisé par une quarantaine de spécialistes, est la première synthèse d’un phénomène qui a joué un rôle considérable dans de nombreux domaines : social, politique, philosophique, religieux et littéraire. »
Il a l’air vraiment bien ce dictionnaire. Le genre de livres qui peuvent donner beaucoup d’idées aux militants.
Vladimir Volkoff :
« La subversion est une action qui regroupe l’ensemble des moyens psychologiques ayant pour but le discrédit et la chute du pouvoir établi sur des territoires politiquement ou militairement convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin, 1993). Elle vise à susciter un processus de dégénération de l’autorité pendant qu’un groupe désireux de prendre le pouvoir s’engagera dans une guerre « révolutionnaire » (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).