La politique de « diversité » dans tout ce qui relève de l’Etat (politique, administration…) porte des fruits.
« Un une semaine, pas moins de cinq policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du XVIIIe arrondissement de Paris ont été mis en examen dans cette affaire, notamment pour «corruption», «faux en écriture publique» et «trafic de stupéfiants». S’ils font l’objet de lourdes charges, seul Karim M. a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction chargé de l’enquête. Connu dans le XVIIIe arrondissement sous le surnom de «Bylka», il est soupçonné d’avoir protégé et racketté des dealers, puis blanchi l’argent obtenu. Des investigations, parties d’une dénonciation, avaient conduit le parquet de Paris à ouvrir en 2018 une enquête préliminaire puis une information judiciaire, confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la «police des polices». […]
Selon les Jours, les habitants du quartier de la Goutte-d’Or attribuent à Bylka un système de «racket massif rodé» allant de vols réguliers d’argent et de stupéfiants au «paiement de l’assurance» nécessaire pour bénéficier de sa protection. Tout le monde connaissait les agissements du brigadier, qui officiait dans le secteur depuis de longues années. Décrit comme sûr de lui, avec une forte influence sur ses jeunes collègues, l’homme avait «instauré comme un droit de travail pour les dealers du secteur», affirme une source policière dans des propos rapportés par le JDD. «S’ils ne voulaient pas être arrêtés, les revendeurs étaient obligés de payer. Mais c’était devenu intenable avec des mecs qui menaçaient de tout balancer…»
Des propos confirmés par les habitants qui ont eu affaire de près ou de loin à Karim M., le «boss du quartier». […] » (source)