« Une adjointe de sécurité serait impliquée dans la disparition de deux armes de service, à la direction territoriale de Seine-Saint-Denis, à Bobigny. Affaire dans laquelle un militaire a aussi été incarcéré.
C’est une affaire dont l’institution policière se serait volontiers passée. Deux armes de service, des pistolets automatiques Sig Sauer, calibre 9 mm, ont été dérobées au sein de la direction territoriale de Seine-Saint-Denis, et c’est une fonctionnaire qui est dans le collimateur. Cette jeune adjointe de sécurité (ADS) de 20 ans vient d’être suspendue. Elle est mise en examen et placée en détention provisoire depuis vendredi, ainsi que trois autres complices présumés, âgés de 19 à 29 ans, dont un est militaire.
Les soupçons s’étaient rapidement portés sur la jeune femme, en poste à l’accueil au siège départemental de la police à Bobigny. Pour entrer dans l’enceinte grillagée et barriérée, il faut montrer patte blanche. Or, le soir du vol, le 25 août 2017, la fonctionnaire, en poste dans la cabine d’entrée, s’était fait remarquer par une absence momentanée. « Elle avait dit devoir retrouver un ami qui lui apportait un panier-repas », indique une source proche de l’affaire. Toujours selon cette source, la jeune fonctionnaire était précédée par une « réputation quelque peu sulfureuse ». Le comportement de la jeune femme, avant les faits, avait déjà été jugé douteux par des collègues, qui la soupçonnaient de radicalisation.
Un rapprochement a été fait entre ce vol et la blessure par balle d’un militaire deux mois et demi plus tard dans le département voisin de la Seine-et-Marne. Ce dernier avait été hospitalisé pour une blessure à la jambe le 12 novembre. Du 9 mm. Il avait prétendu s’être fait tirer dessus « par un homme encagoulé », alors qu’il faisait un footing dans la forêt à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne). Mais l’hypothèse d’un tireur solitaire a fait long feu. De victime, le militaire a acquis le statut de suspect, lorsqu’il a été découvert que parmi ses visiteurs à l’hôpital certains étaient des connaissances communes avec la jeune ADS, elle aussi originaire de Seine-et-Marne. »
Le nom du militaire, SVP.
C’est vraiment l’ineptie la plus totale. Nos services ne sont même pas capable de vérifier la radicalisation des nouvelles recrues.