« J’ai vraiment peur que ces partis sortent renforcés des élections au Parlement européen et qu’ils aient ensuite une véritable influence sur les députés. […] Certains de ces partis existent depuis longtemps, d’autres sont plus récents et grossissent en profitant de la crise » déclarait hier le commissaire européen chargé des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, évoquant les « xénophobes, racistes, fascistes ».
Elle a dénoncé par ailleurs les conditions de rétentions de milliers d’immigrés qui tentent d’envahir l’Europe par la Grèce, où elle séjournait. Elle ne s’est en revanche pas exprimée sur la détention de plusieurs députés de l’Aube dorée sans le moindre élément de preuve à charge, ni sur l’assassinat politique de deux jeunes Européens par des terroristes d’extrême gauche le 1er novembre 2013.