Les frasques sexuelles de ce type ne sont que la face cachée de l’iceberg.
Rappelons qu’il fut président du FMI et aurait dû être président de la République (celle-ci est digne de lui, certes).
Vu sur Sputnik :
« Entendu sous le statut de témoin assisté dans l’affaire de la faillite de sa société LSK (anciennement Parnasse International), Dominique Strauss-Kahn a gagné plus de 21 millions d’euros entre 2013 et 2018, selon L’Obs. L’ancien patron du Fonds monétaire international n’a pas payé d’impôt sur ces bénéfices, sa société étant installée dans la zone franche de Casablanca, considérée comme un paradis fiscal.
L’hebdomadaire précise encore que DSK était «l’unique actionnaire et le seul employé de son entreprise», ce qui lui a permis de «se redistribuer des dividendes, comparables aux salaires versés aux plus grands PDG».
Une société qui laisse 100 millions de dette
La société que Dominique Strauss-Kahn avait fondée en compagnie de l’homme d’affaires Thierry Leyne accusait pourtant un passif de 100 millions d’euros au moment de sa liquidation. Parmi ses clients, on retrouvait des noms prestigieux comme le géant pétrolier russe Rosneft, précise encore l’hebdomadaire. Plus de 150 de ces clients auraient perdu leurs avoirs au moment de la liquidation de l’entreprise. Le suicide de Thierry Leyne, retrouvé mort en bas d’une tour de Tel Aviv, avait fait éclater l’affaire au grand jour en 2014.
Face aux juges, DSK a jusque-là choisi de plaider l’incompétence et l’inconséquence:
«J’avais très peu connaissance des activités de l’entreprise, ma compétence, c’est celle d’un économiste spécialiste en macroéconomie», avait-il déclaré devant la juge d’instruction Charlotte Bilger en juillet 2019.