Lu chez Panamza :
« Allégeance. Pour la première fois dans l’histoire de la Vème république dite « laïque », un chef d’État en exercice va participer à la célébration du nouvel an juif. En sa compagnie : les représentants les plus radicaux de la mouvance sioniste. La preuve par les sources.
Jusqu’en 2013, seul le ministre de l’Intérieur, en charge des cultes, se joignait à la célébration communautaire de Roch Hachana marquant le passage au nouvel an juif.
En septembre 2014, un tournant fut opéré par le politicien français le plus emblématique de la cause judéosioniste : Manuel Carlos Valls. Devenu Premier ministre après avoir été en poste place Beauvau, Valls a continué sa participation à la cérémonie des voeux- avec une ferveur appuyée et destinée exclusivement à la communauté juive.
Trois ans plus tard, Edouard Philippe marchera dans les pas de Valls -avec une identique et singulière déférence.
2018 marque une nouvelle surenchère.
6 mois après le 33ème dîner annuel (et crypto-maçonnique) du Crif, c’est au tour du président de la République en personne de témoigner de sa révérence auprès d’une mouvance judéosioniste (qui ne représente pas tous les citoyens juifs de France) dont l’alignement systématique sur le gouvernement israélien s’accompagne d’un certain dépit envers le Bilderberg Emmanuel Macron, jugé pas encore assez soumis à Benyamin Netanyahou (contrairement à son prédecesseur, le très coopératif François Hollande…).
La cérémonie en présence du chef de l’État se déroulera à la Grande synagogue de la Victoire, base de recrutement de l’armée isrsaélienne. »