Alerté par une recrudescence des vols et des agressions dans le quartier, le commissariat 41 de Düsseldorf avait commencé en 2014 une étude interne sur la criminalité spécifique des jeunes selon leurs origines. L’étude, baptisée «Casablanca», porte sur le risque pour les jeunes migrants de tomber dans la criminalité au cours de la première année suivant leur arrivée en Allemagne. La conclusion du rapport – divulguée par la presse – a fait l’effet d’une bombe : à Düsseldorf, 40 % des jeunes Marocains et Algériens deviennent criminels au cours des douze premiers mois de leur séjour en Allemagne, contre 0,5 % pour les Syriens. «Seuls les Bosniaques et les Monténégrins commettent si rapidement autant de délits», soulignent les auteurs. Trafic de stupéfiants, vols, braquages, coups et blessures, menaces… «Toutes les trois heures et demi, un criminel maghrébin frappe à Düsseldorf, souligne le texte. Ce groupe de délinquants est dépourvu de toute forme de respect. Du fait de leur agressivité et de la place qu’ils occupent dans l’espace public, ils influencent de façon très négative le sentiment de sécurité des habitants.»
Source : Libération via l’Observatoire de l’islamisation