Ce fait divers illustre parfaitement l’hédonisme roi des sociétés occidentales. Le plaisir avant tout. Avant dieu, avant sa terre et même avant son propre sang. Cette mère indigne pousse le bouchon encore plus loin en demandant à la sécu anglaise de lui payer l’intervention chirurgicale pour réparer les dégâts causés par ses deux précédentes opérations.
Trouvé sur 20 minutes : A 31 ans, Naica Gibson souhaitait accomplir son rêve : s’offrir une nouvelle paire de seins. Pour se payer une poitrine toute neuve, la mère de famille de Tottenham a économisé pendant deux ans. Chaque semaine, elle mettait 140 euros de côté. En un mois, cela correspondait à l’équivalent d’un tiers de ses allocations-chômage.
Pour y parvenir, Naica Gibson a dû faire de nombreux sacrifices, comme arrêter d’acheter de la nourriture à ses quatre enfants à chaque fin de mois, rapporte le Daily Mirror.
« Moi aussi j’ai sauté des repas »
La célibataire refusait également d’acheter des habits, des fournitures scolaires, ou de financer les voyages scolaires de ses enfants, âgés de 1 à 14 ans.
Elle emmenait parfois ses enfants chez leur grand-mère pour pouvoir les nourrir, n’ayant plus assez d’argent. « Je ne vois rien de mal à utiliser mes allocations pour une opération mammaire », se défend-elle. « J’étais déterminée à réaliser mon rêve même si cela impliquait une coupe budgétaire pour mes enfants ».
Et la culpabilité ? « Moi aussi j’ai sauté des repas », indique-t-elle. En janvier dernier, Naica Gibson réunit enfin les 6.000 euros pour son opération en Pologne. Après une première ratée, elle doit repasser sur le billard. Mais là encore, le résultat ne la convainc pas. « Je pense à tous ces repas manqués pour rien. Je voulais juste corriger mes seins ».
Elle espère aujourd’hui que la sécurité sociale lui finance une opération réparatrice. « Je suis britannique et après tout ce stress, je mérite le traitement dont j’ai besoin ».