Affligeant. 37% des catholiques réputés « pratiquants » ayant « urné » ont, selon un sondage IFOP pour La Croix, voté LREM contre 14% pour le RN, à 4 points des crypto-communistes d’EELV !
Bernanos disait dans son Journal d’un curé de campagne : « Peut-être le vice est-il moins dangereux pour nous qu’une certaine fadeur ? Il y a des ramollissements du cerveau. Le ramollissement du cœur est pire. »
Outre la part de bourgeois qui ont écouté la voix du porte-feuille, beaucoup d’entre eux ont, à leur décharge, suivi le prêchi-prêcha de leur évêque socialo-cosmopolite.
Trouvé sur La Croix :
« Emmanuel Macron peut dire merci aux catholiques pratiquants. Selon un sondage Ifop pour La Croix, 37 % d’entre eux ont voté pour la liste Renaissance. Un chiffre qui monte à 43 % chez les pratiquants réguliers.Ce résultat – très supérieur à celui de l’ensemble des électeurs – est, selon Jérôme Fourquet, directeur Opinion et stratégie de l’Ifop, une des clés du score « honorable » du 26 mai, pour reprendre l’expression de l’Élysée. « La principale leçon de cette élection est qu’Emmanuel Macron a perdu des voix venues de la gauche qui sont parties chez les écologistes. Il les a compensées par des électeurs de droite parmi lesquels nombre de catholiques pratiquants », analyse ce spécialiste de l’opinion.
Le sondage est à cet égard éclairant. Interrogés sur les sujets qui ont déterminé leur choix (terrorisme, santé, immigration…), les électeurs catholiques sont sensiblement au diapason du reste de la société. Sauf pour deux thèmes : « la construction européenne » et la « politique étrangère ». Ils ont été « déterminants » pour respectivement 65 % et 54 % des catholiques pratiquants, contre « seulement » 51 % et 41 % pour l’ensemble des Français. « Le civisme des catholiques pratiquants se manifeste à la fois par leur mobilisation et par la bonne perception des enjeux du scrutin »,analyse Jérôme Fourquet.
En faisant de cette élection la « plus importante depuis 1979 », en opposant son projet à celui des nationalistes souverainistes, le président semble les avoir convaincus. Sur la scène intérieure, la ferme gestion des manifestations des gilets jaunes a par ailleurs rassuré un électorat soucieux d’ordre. Son volontarisme pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris a sans doute réconforté une communauté qui craint son effacement. »