« Figurant en bonne place sur ses programmes présidentiels de 2012 et 2017, cette mesure, important marqueur du camp nationaliste, a été abandonnée par la candidate du Rassemblement national. Au nez et à la barbe de son parti, qui ignorait ses intentions. […] c’est un véritable totem de la doctrine nationaliste que Marine Le Pen vient de laisser sur le bord du chemin. Ce qui risque de faire sauter aux rideaux bon nombre de militants d’extrême droite et cadres du Rassemblement national. «J’ai évolué sur la binationalité», lâche jeudi à Libération la candidate du Rassemblement national en marge d’un déplacement à Fréjus (Var).
Explications : la suppression de la double nationalité ne fait plus partie du programme du RN. Et cela, y compris pour les citoyens français disposant aussi de la nationalité de pays extra-européens. «J’ai rencontré des milliers de gens. Par exemple des Marocains qui, juridiquement, ne peuvent renoncer à leur nationalité car leur pays l’interdit. Honnêtement, je préfère mettre ça de côté car c’est comme mettre du sel sur des plaies ouvertes», développe Marine Le Pen. […] » (source)