A l’occasion de la sortie du nouvel album (Rupture de ban, dispo ici) du groupe de rock identitaire « FTP », Contre-info vous propose un entretien avec eux.
C-I : Bonjour, pouvez-vous tout d’abord vous présenter pour ceux de nos lecteurs qui ne vous connaissent pas ?
Philou des FTP : Volontiers ! Le groupe a été monté par Tanguy et moi-même en 2009, nous avons très vite été rejoints par Fasc qui nous arrivait de Belgique, puis par l’Anguille, ancien chanteur-guitariste d’Europa Nostra. Aujourd’hui, seul l’Anguille a quitté le groupe et a été remplacé par Julien, notre bassiste depuis 2010. Niveau instrus, je chante et joue de la gratte, Tanguy chante et tâte un peu du clavier, Fasc est à la batterie et Julien à la basse !
C-I : Vous avez sorti votre deuxième album le 1er mai dernier, « Rupture de ban », pourquoi ce nom ?
Le titre de l’album est en lien direct avec le nom et l’esprit du groupe. Nous nous revendiquons francs-tireurs, c’est-à-dire combattants politiques en marge du Système, et nous sommes en rupture de ban, rupture d’avec le siècle qui nous a vus naître, rupture d’avec le monde qui nous environne. Tout un programme, toute une éthique de vie, que seuls connaissent les militants et patriotes d’aujourd’hui.
C-I : Comment qualifieriez-vous votre album ? Rentre-t-il dans la catégorie du RIF ?
Bien sûr ! Nos premiers pas en politique ont été bercés par les belles chansons d’In Memoriam, Vae Victis ou Ile-de-France (pour ne citer que les meilleurs !), et ce projet de monter un groupe pour apporter notre pierre à l’édifice a germé depuis bien longtemps ! J’ai commencé à composer des chansons il y a plus de dix ans, et même si certains sons du 1er album penchent nettement vers le RAC, nous nous plaçons du côté du RIF, qui souffre d’ailleurs plus de la pénurie de groupes. Aujourd’hui, à part Hôtel Stella et nous (et In Memoriam bien sûr…), le RIF n’existe plus !
C-I : Votre clip « les larmes du drapeau » (visible ci-dessous) tourne beaucoup sur Internet ; pourquoi avoir choisi ce titre pour faire un clip ?
C’est une bonne question, surtout dans le sens où nous chantons très peu dans « les larmes du drapeau ». Ce n’est donc clairement pas la chanson la plus musicale de l’album, mais c’est celle qui s’adresse le plus à un public large et diversifié : même un militant UMP ne peut qu’adhérer aux paroles ! (Paroles qui, je le précise, ont bel et bien été écrites par votre serviteur et non par un obscur colonel tel qu’on peut le voir ici ou là sur internet…).
C-I : Etes-vous engagés aujourd’hui, notamment contre la loi Taubira ?
Bien évidemment ! Nous avons d’ailleurs tous les quatre été inquiétés ces derniers mois par la police et la justice (Julien est sorti hier de GAV), et je ne vous cache pas que le 26 je me serais bien servi de ma guitare autrement que pour jouer… Un groupe qui se dit politique ne peut pas se contenter de sortir quelques notes en répét’. Notre action musicale est un complément de notre action militante sur le terrain, en aucune façon une substitution !
C-I : Avez-vous des concerts prévus ?
C’est là que le bât blesse… Nous avons beaucoup de mal à nous croiser tous les quatre (tourner le clip a été une épreuve de force croyez-moi !), et les obligations familiales et professionnelles de chacun font qu’on a très peu de temps pour répéter et pour jouer en concert. Nos sorties en public seront donc rares, mais nous avons d’ores et déjà d’autres projets pour maintenir le lien avec ceux qui nous écoutent.
C-I : Lisez-vous Contre-Info ?
Ah ah ! Vous faites votre retape ! Oui, sans flagornerie aucune, votre site fait partie de la blogosphère qui apporte un intérêt réel à la formation et l’information de nos concitoyens. Pour ne rien vous cacher, mon petit tour quotidien d’internet comprend Contre-Info, Fdesouche, Zentropa et le Salon Beige. Avec ça, on est armés dans tous les domaines !
C-I : Pour terminer, quelle est votre chanson préférée dans « Rupture de ban » ?
Vous êtes durs ! Franchement je suis incapable de répondre à cette question… Les chansons sont tellement différentes, je dirais que je les préfère toutes, chacune dans sa catégorie ! C’est d’ailleurs ce que nous disent de nombreuses personnes qui ont acheté l’album : « on ne se lasse pas de l’écouter ! »
C-I : le mot de la fin ?
Quatre lettres plutôt : ONLR !!!
Merci de nous avoir demandé un entretien, et bonne continuation à votre site !