Erdogan dispose d’une communauté turque importante en France et exige désormais d’ouvrir des lycées internationaux. Ce lien direct maintenu entre la Turquie et ses immigrés est un danger car, une génération de Turcs formés à un islam conquérant sur notre sol, serait une véritable menace pour la sécurité des Français.
Article trouvé sur Le Figaro : « Le président Erdogan ne s’en cache pas, il a des vues sur l’école française. Dans un article paru vendredi 3 mai, Le Point révélait que le chef d’État envisage d’ouvrir des établissements scolaires turcs en France. Dans le courant du mois d’avril, les responsables des lycées français en Turquie ont reçu plusieurs visites «modérément courtoises» des fonctionnaires d’Ankara, informe l’hebdomadaire.
Ces représentants du pouvoir seraient venus pour «contester les fondements légaux de la scolarisation d’enfants turcs dans ces établissements», précise encore Le Point. Les lycées français de Turquie n’accueillent pas seulement les enfants d’expatriés de l’Hexagone, mais aussi ceux des dirigeants de l’AKP, le parti d’Erdogan défini comme «islamo-nationaliste» et conservateur.
Une délégation turque en France fin mai
Recep Tayyip Erdogan a chargé une délégation turque de se rendre en France les 20 et 21 mai prochains, afin d’y observer les lycées internationaux. L’objectif serait ensuite d’exiger la création de lycées turcs sur le territoire français. «Des Français sont mis sous pression à Istanbul et à Ankara par le pouvoir d’Erdogan, qui cherche à implanter des écoles turques en France, et le Quai d’Orsay ne bouge pas», s’inquiète un proche du dossier cité par Le Point.
La décision d’ouvrir de tels établissements ne relèvera sans doute pas uniquement de la volonté du président turc, mais aussi du ministère de l’Éducation nationale et de celui des Affaires étrangères. Contactés par Le Figaro, ceux-ci n’ont pas encore apporté les précisions attendues sur le sujet.
Des programmes turcs enseignant le «bon djihad»
Dès février 2012, le président de la Turquie déclarait vouloir « former une génération pieuse ». Une déclaration suivie par la création de trois cours optionnels de religion au collège (la vie de Mahomet, la lecture du Coran, les connaissances religieuses de base) à l’été 2012. Celles-ci, axées sur la vision d’un islam sunnite, sont devenues obligatoires dans plusieurs établissements faute d’autres options. Par la suite, le pouvoir turc a peu à peu remplacé la prédominance des lycées publics « classiques » par les lycées « imam hâtif », destinés à la formation des imams et prédicateurs. Les élèves ayant échoué aux concours d’entrée en lycée public sont désormais inscrits d’office dans ces établissements religieux (bien qu’ils ne deviennent pas tous imams à la sortie). La Turquie comptait 1 408 lycées de ce type en 2017, accueillant 517 000 élèves. »