La disparition de la jeune Estelle Mouzin, 9 ans, en 2003 à Guermantes avait fait la une de l’actualité pendant plusieurs semaines ; l’affaire avait été évoquée périodiquement puis peu à peu oubliée. Une victime innocente de plus à jamais disparue…
C’était il y a 11 ans, le 9 janvier 2003, sur le chemin du retour après une journée d’école. Selon un témoin, agent communal à Bussy-Saint-Georges à l’époque, l’un de ses collègues lui a raconté avoir croisé Seddik M., autre employé de la voirie, près de l’entrepôt où était stocké le sel de la ville en cas de froid, le soir du drame. Lieu où il n’avait rien à faire n’étant pas de service ce soir-là.
Selon ce même témoignage, une camionnette blanche – un véhicule de ce type a été recherché longtemps, en vain, par les enquêteurs – de la mairie a été utilisée durant les jours suivants la disparition de façon étonnante. Le véhicule aurait fait plus de 800 kilomètres entre le vendredi et le lundi, et l’un des employés aurait retrouvé un ticket d’autoroute du Havre. Des détails toutefois contredits par un autre agent.
Seddik M., « un être ingérable et parfois violent, ne se gênant pas pour lancer des menaces sexuelles à l’adresse des collègues femmes » avait fini par devenir SDF ; il s’est suicidé en 2009 alors qu’il faisait l’objet d’une procédure « pour incapacité à travailler en équipe ».
Si ce témoignage peut paraître étonnant dix ans après les faits, il est pris au sérieux par les enquêteurs.
Source Jeune-nation