« Et l’on ne meurt que lentement des blessures de l’utopie » confesse dans son Roman Inachevé le staliniste – désabusé – Louis Aragon.
60 ans plus tard, les utopies sont omnipotentes et rongent nos sociétés. Le cosmopolitisme et tous ses corollaires sont aux yeux de beaucoup, des « valeurs » universelles, incontestables et inarrêtables. Cette croyance en un avenir meilleur, débarrassé de toute contrainte en lien avec notre héritage, a pour vicaires les élites occidentales. Comme fidèles, le troupeau de déracinés fabriqué par la télévision, et comme victime sacrificielle, l’Homme blanc et sa civilisation.
Voici un parfait exemple d’aveuglement, qui confine à la folie : la base de données utilisée par la police pour identifier les membres de gangs londoniens est accusée de racisme car il y a trop de Noirs (voir ci-dessous). Ce ne sont pas les populations allogènes et leur attitude le problème, mais le logiciel. Ce n’est pas aux arrivants de se remettre en question, mais aux indigènes de battre la coulpe pour leur défiance à l’égard des colons. Comme une maladie dégénérative, l’utopie fait mourir lentement sa victime car elle attaque progressivement les organes vitaux d’une société saine. Petit à petit, elle empêche les peuples d’observer, d’écouter, de contempler, de réfléchir et de remettre en question ses choix passés.
A l’heure ou l’Algérie semble être sur le point d’imploser, notre situation est critique.
Trouvé sur Fdesouche : Londres (Royaume-Uni) – Le maire Sadiq Khan a demandé une refonte complète de la base de données des gangs établie par Scotland Yard, car 4 individus sur 5 sont des Noirs.
Il a été constaté que la base de données comprenait un nombre « disproportionné » de jeunes hommes noirs.
Un algorithme a été créé après les émeutes de 2011 afin d’identifier les personnes considérées à risque d’être impliquées dans les gangs.
La mairie de Londres a constaté que sur les 3 200 noms inscrits dans la base de données, les trois quarts ont moins de 25 ans et quatre sur cinq sont des Noirs.
La municipalité a déclaré que, bien qu’il existe des preuves que la liste a contribué à réduire les taux de délinquance, des mesures étaient nécessaires pour « rétablir la confiance » et s’assurer qu’elle est utilisée « légalement et proportionnellement ».