« Il n’y a pas de Palestiniens, tous les gens qui vivent en Cisjordanie sont Israéliens. c’est une terre israélienne. »
Ces propos plus radicaux que ceux qu’a jamais tenus un gouvernement israélien sont de Rick Santorum, le fameux « candidat catholique » aux primaires du Parti républicain.
Santorum est devenu l’idole de nombreux catholiques conservateurs français, qui suivent et relaient avec passion son combat électoral.
Il prône en effet les valeurs familiales traditionnelles, normales. A côté de cela, en tant que sioniste acharné, il fait passer les intérêts israéliens avant ceux des Américains.
Santorum est un dangereux va-t-en-guerre : en guise de politique étrangère, il n’a que l’agression anti-iranienne à proposer.
Une bonne partie de son clip de campagne consiste à frapper l’imagination des spectateurs en les effrayant avec l’Iran :
Déjà en 2006, Rick Santorum avait critiqué l’échec du président George W. Bush à poursuivre la « guerre contre le terrorisme » en un combat plus large contre le « fascisme islamique » directement lié à l’Iran et qui, selon lui, se trouve derrière toutes les guerres modernes.
Or, ce serait pourtant bien objectivement Israël qu’on pourrait voir derrière la plupart des guerres modernes, via son larbin états-unien.
Présenter Santorum (jouet de l’oligarchie, mondialiste, menteur, terroriste et meurtrier de masse en puissance) comme l’incarnation du politicien catholique, c’est porter un rude coup à l’image de la religion, et à la vérité même.
(Coup de gueule d’Elsasser)