Le politicien condamné pour sa responsabilité dans l’affaire du sang contaminé ne se cache même pas pour passer des consignes aux groupes de presse. Peu soucieux des victimes syriennes des djihadistes qu’il a lui-même soutenu contre Bachar El-Assad, il s’inquiète vivement d’un hypothétique montée de défiance à l’égard de l’islam en France.
Ainsi afin d’éviter des amalgames il a déclaré devant les députés de l’Assemblée nationale : « je recommande de ne pas utiliser l’expression Etat islamique car cela occasionne une confusion islam, islamisme, musulman. Il s’agit de ce que les arabes appellent Daesh et de ce que j’appelle pour ma part les égorgeurs de Daesh. »
Au cas ou le message n’avait pas été entendu par les destinataires, il en a remis une couche ce matin sur France Inter : « Le terme Etat islamique est très mauvais. Je ne suis pas d’accord qu’on les appelle l’Etat islamique, ils voudraient qu’on pense qu’ils agissent au nom des musulmans, ce n’est pas vrai »
Merci à Walfroy