Dans un communiqué de presse du 27 mars, profitant opportunément de la tuerie néo-zélandaize de Christchurch, le réseau social géant déclare que les contenus faisant l’apologie du nationalisme blanc ou du séparatisme blanc seront interdits sur Facebook et Instagram (une de ses filiales).
« Facebook va désormais bannir davantage de publications en lien avec le « suprémacisme blanc ». Pour se faire, la plateforme du cosmopolite Mark Zuckerberg va lutter contre les thèses faisant la promotion d’une séparation physique des « races », ainsi que celles faisant l’apologie du « nationalisme » ou du « séparatisme » blancs » rapporte l’AFP.
Ces idées « sont étroitement liées à des groupes organisés promouvant la haine et ils n’ont rien à faire sur nos services », a prétendu Facebook dans son communiqué. Si la firme faisait déjà attention à traquer les thèses « suprémacistes », elle explique n’avoir pas appliqué les mêmes règles pour le « nationalisme blanc » ou le « séparatisme blanc », « parce que nous pensions à des concepts plus larges de nationalisme ou de séparatisme, comme la fierté (d’être) américain et le séparatisme basque qui sont des parties très importantes de l’identité des gens », détaille le communiqué.
« Mais ces trois derniers mois, des débats avec des membres de la société civile et des universitaires experts [c’est-à-dire des militants gauchistes et cosmopolites- NDCI] dans les relations interraciales dans le monde ont confirmé que le nationalisme blanc et le séparatisme blanc ne pouvaient pas réellement être séparés (de la notion de) suprémacisme blanc », et des groupes haineux. Cette interdiction prendra effet dès la semaine prochaine.
Évidemment, dire vouloir la survie de la race blanche est automatique de la haine. Pour toutes les autres races, pas de problème. Pour la critique systématique et délirante des Blancs sur Facebook, pas de problème non plus.