L’hebdomadaire Minute cite quelques extraits du portrait de Florian Philippot (vice-président du FN et artisan majeur de sa mutation chevènementiste-libertaire), paru dans Vanity Fair :
« Ainsi apprend-on que « Philippot Ier », « l’homme qui murmure à l’oreille de Marine Le Pen », a négocié son arrivée au Front national pour « près de 10 000 euros par mois en tant que vice-président, sans compter ses futurs émoluments de député européen ». Et encore, il n’est pas fait mention des notes de frais…
« Vanity Fair » rapporte, sans commentaire, cet échange entre le vice-président du FN et un de ses collaborateurs, non identifié, qui lui disait : « Tu ne pourras pas durer en politique si tu restes un monstre froid ; il faut t’intéresser aux gens, leur donner quelque chose. » Réponse de Philippot : « Je sais mais c’est compliqué »… Quand on prétend faire campagne « au nom du peuple », ça pourrait peut-être aider… »