L’enquête, menée par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN France), la Fédération et le réseau des Conservatoires botaniques nationaux, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), a conclu que 15% des 4 982 espèces de plantes indigènes recensées en France (plantes à fleurs, fougères et conifères) encourent un risque de disparition.
Cette enquête a nécessité plus de trois ans de recherche et le traitement de près de 30 millions de données, rassemblées par les conservatoires botaniques et une quarantaine de botanistes. « Toutefois, le manque de connaissances et de données fiables n’a pas permis d’évaluer le niveau de menace de 373 espèces (7% du total). Parmi elles, certaines pourraient venir augmenter le nombre des espèces menacées« , ajoute la synthèse du rapport.
Selon cette étude, les menaces pesant sur la flore viennent essentiellement de l’activité humaine, via la modification des habitats naturels, l’urbanisation croissante et l’artificialisation des terres, et l’intensification ou l’abandon de certaines pratiques agricoles. L’étude cite, comme autres facteurs de ces menaces, la disparition des zones humides, drainées et asséchées pour l’agriculture ou la construction de nouvelles zones urbaines, l’artificialisation des berges, l’abandon progressif du pastoralisme ou l’usage excessif d’herbicides non spécifiques.
Source : France Info