Durant ses travaux, le CGDD a recherché dans ses points de mesure 550 pesticides et parmi ces produits, 377 – soit 68 % – ont été décelés au moins une fois.
Pire, 19 % des points présentent plus de 20 pesticides différents (contre 15 % en 2010). Dans les départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe et La Réunion), cette statistique tombe à 5 %.
Le rapport précise que les 15 substances pesticides les plus quantifiées dans les cours d’eau de France métropolitaine en 2011 sont en majorité des herbicides ou leurs dérivés.
Autre constat de cette étude : certains pesticides interdits aujourd’hui ont été détectés alors qu’ils ne sont plus utilisés. C’est le cas de l’atrazine et du métolachlore, interdits en 2003, ou du diuron (fin 2008). Une présence persistante qui s’explique par la lente dégradation de ces produits chimiques : employés durant de longues années, ils persistent dans l’environnement et sont toujours une source de pollution.
Source : France Info