C’est le Réseau Voltaire qui diffuse en premier la nouvelle en publiant un billet intitulé « Google oriente la campagne électorale française ». En cherchant sur internet, on apprend que Google News Lab s’est associé avec un organisme à but « non lucratif », l’European Journalism Centre (voir ici). Ce lobby, financé en partie par Bill Gates, ne cesse d’influencer les journalistes et les rédactions, en finançant par exemple, des projets qui visent à donner une image positive des migrants auprès des populations européennes (ex : ici).
Le projet commun de Google et de l’ECJ s’appelle « News Impact Summit ». On apprend sur leur site internet, qu’un colloque a été organisé à Paris le 6 février pour les journalistes, rédacteurs en chef, technologistes et étudiants en journalisme , sur le thème de « Couvrir les élections – Une approche globale ».
En détails, le programme abordera les sujets suivants : « le storytelling immersif, la visualisation de données comme les résultats des élections, les bonnes pratiques pour s’adresser à la génération Y et aux communautés minoritaires mais aussi le recours au fact-checking contre le populisme. La conférence reviendra aussi sur les élections américaines et examinera les règles de conduite concernant la couverture des élections en France et dans d’autres pays européens en 2017. »
Tout le gratin de la bien-pensance journalistique française intervenait pour passer les consignes à la profession. Les intervenants étaient (notamment) : Samuel Laurent du torchon Le Monde, Stanislas de Livonnière du Parisien, Dominique Albertini de Libération, Hervé Favre de La Voix du Nord, Cecile Dehesdin de Buzzfeed, Bruno Patino et Alice Antheaume de Sciences Po Journalism School, Amandine Ambregni de l’AFP, Cecilia Gabizon de Street Press et Thomas Seymat d’Euronews.