En plus d’être une indication sur la situation démographique et les aspirations de certains immigrés en France, le succès de ce parti communautaire lors d’une élection majeure, peut permettre à la Turquie de peser sur la politique interne de notre pays. A noter que, pour l’instant, ce genre d’initiative n’a jamais trouvé d’écho auprès des populations allogènes.
Dans la foulée du référendum turc donnant de larges pouvoirs au président islamiste turc Recep Tayyip Erdogan, le gouvernement turc poursuit dans sa lancée, mais cette fois-ci en Europe.
Pour rappel, le président islamiste turc avait menacé l’Europe de soulever contre elle « le monde musulman » ainsi que les « étrangers » établis sur le continent (source), ajoutant « qu’aucun Européen ne pourrait plus marcher en sécurité, nulle part dans le monde » (source). Erdogan n’en est pas resté au stade des menaces : un parti islamiste turc piloté depuis Ankara présentera plus d’une cinquantaine de candidats aux élections législatives de juin prochain.