La folie antiraciste continue dans notre pays. Nous ne pouvons même plus appeler un chat un chat sans se retrouver à la barre des accusés d’un tribunal républicain. Ça devient effrayant !
Le tribunal correctionnel de Périgueux jugera ce mercredi après-midi une commerçante de la ville pour des faits d’injure publique par voie électronique et de provocation à la haine raciale. Le 17 avril 2013, cette femme avait publié un commentaire sur la page Facebook du leader de l’opposition municipale de l’époque, Philippe Cornet, décédé depuis. L’élu avait critiqué le fait que son fils, gérant du bar Le VIP, avait été empêché de participer à une réunion sur la charte de la nuit, alors en cours d’élaboration.
C’est l’élu alors délégué à la tranquillité publique, Mostafa Moutawakkil, qui avait signifié au gérant du bar qu’il ne pouvait pas participer à cette rencontre.
Le texte agacé de Philippe Cornet avait donné lieu à des commentaires de diverses personnes sur Facebook, dont la commerçante jugée aujourd’hui, qui avait évoqué « ce Maghrébin » qui se « permet » de refouler le jeune homme.
Le commentaire avait été retiré, mais une polémique s’en été suivie. Le maire de l’époque, Michel Moyrand, avait exprimé dans un communiqué sa « colère » et sa « consternation », parlant de « relents inadmissibles ». Philippe Cornet, qui avait assuré qu’il ne cautionnait « absolument pas les termes employés « , avait déploré que le communiqué du maire » crée une polémique inutile et stérile « .
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait porté plainte, tout comme l’élu visé.
Source : sudouest.fr via FDS