Radars-Auto : Dans le sillage du mouvement des gilets jaunes, une vague d’une ampleur jamais vue s’abat sur les cabines radars dans toute la France. Bâchés, repeints, habillés d’un gilet jaune, on estime qu’au moins 600 radars automatiques sont actuellement hors service en France. Parmi eux, plus de 130 ont été totalement détruits depuis le 17 novembre.
Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, nous avons recensé sur les réseaux sociaux et dans la presse locale tous les radars qui ont été détruits, vous en trouverez la liste détaillée et vérifiée à la fin de l’article. A ce jour, notre décompte fait état de 133 radars détruits entre le 16 et le 26 novembre mais certains ont dû échapper à notre recensement.
Le phénomène s’étend à toute la France, même si certains départements sont plus touchés que d’autres. On peut citer par exemple le Doubs, où 5 radars fixes ont été incendiés la même nuit dont un qui avait été installé le jour même! Ou encore ceux du Gard et de la Haute-Loire, qui avec 7 radars détruits, sont les plus touchés juste devant la Vienne ou le Morbihan où 5 radars ont été incendiés.
Cette vague de dégradations ressemble à celle des Bonnets rouges fin 2013 lors de laquelle, un grand nombre de radars avaient également été détruits mais dans un ensemble plus limité de départements.
La plupart des radars ont été incendiés et on ne trouve plus que leur carcasse calcinée au bord de la route parfois avec des rubans « Gendarmerie Nationale » ou cellophané au plastique noir avec un ruban mentionnant une « maintenance technique ». Que ce soit des radars fixes, des radars discriminants ou des radars autonomes, le mode opératoire est souvent le même, c’est à dire la mise à feu des appareils grâce à des pneus dont on distingue souvent les restes au pied des cabines.