Ce guignol sans talent ne se sera pas longtemps encanaillé. Après avoir soutenu un temps les Gilets jaunes par intérêt politique, il joue désormais l’homme politique « responsable », et réclame instamment des moyens réprimer les manifestants de samedi prochain. Sentant que son électorat de frileux commence à craindre pour ses intérêts matériels, il ne lui aura pas fallu longtemps pour virer sa cuti.
Le Figaro : Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a réclamé aujourd’hui une instauration provisoire de l’état d’urgence pour éviter un nouveau « samedi noir » à l’occasion des manifestations des « gilets jaunes ».
« La première priorité cette semaine, c’est d’assurer que samedi on ne revive pas le même samedi noir », a déclaré Wauquiez sur France 2, souhaitant « une sortie de crise » et que « notre pays ne s’abîme pas dans le chaos ». « Je pense que l’état d’urgence temporairement permet donner à nos policiers et à nos gendarmes les moyens d’agir correctement, c’est pour ça que je plaide pour ça », a-t-il dit.
L’état d’urgence permet à la fois « de protéger les forces de l’ordre et de protéger les gilets jaunes qui veulent défiler pacifiquement sans être pris en otage », a argumenté le président de LR, en mettant en avant la possibilité de recourir aux « interdictions de manifester » et aux « perquisitions administratives ». La question d’un retour à l’état d’urgence, que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ne semblait pas exclure dimanche, n’est « pas à l’ordre du jour », a assuré lundi son secrétaire d’État Laurent Nuñez.
« Si le gouvernement fait un vrai bout du chemin, on est prêt à assumer nos responsabilités, à ce que les Républicains puissent participer, par des propositions, à une vraie sortie de crise », a assuré Wauquiez qui s’est dit soucieux de « ne pas s’enfermer dans un rôle où les politiques jettent de l’huile sur le feu ».