« L’expérimentation a été de courte durée. Google a annoncé la suspension de ses étiquettes de « fact-checking » après que plusieurs médias se sont interrogés sur leur partialité. Lancé en octobre 2016, ce service évaluait les articles recensés par le moteur de recherche et leur attribuait une mention « vrai » ou « faux » à l’aide d’articles tiers de « décodeurs » (comme ceux du Monde).
Une enquête du média conservateur The Daily Caller avait révélé au début du mois que les étiquettes ciblaient essentiellement des articles de presse de la droite américaine, comme le site pro-Trump Breitbart News, et épargnaient les médias engagés à gauche, voire à l’extrême-gauche.
Ce parti-pris serait dû au positionnement politique des décodeurs, sur lesquels Google se reposait sans jamais les vérifier eux-mêmes. Après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, l’obsession des « fake news » a agité une grande partie de la presse américaine, qui avait fait campagne pour Hillary Clinton et prétendait que le candidat républicain avait appuyé sa victoire sur des informations mensongères. »
Source VA