C’est une nouvelle étape dans la dure répression que subit le mouvement nationaliste grec : après l’incarcération arbitraire de son président et de certains de ses chefs, après la suppression pure et simple des subventions auxquelles l’Aube dorée avait droit, voici l’heure des assassinats.
Ce vendredi soir en effet, deux inconnus ont ouvert le feu devant les locaux de l’Aube dorée à Héraklion, en banlieue d’Athènes.
Descendus d’une moto, ils ont tiré à bout portant à l’arme automatique sur les gens qui se trouvaient devant le siège du mouvement, avant de prendre la fuite. Ils n’ont actuellement pas été arrêtés.
Deux jeunes Grecs sont morts : George Fountoylis et Manos Kapelonis, et un troisième est gravement blessé.
Dans un communiqué, l’Aube dorée écrit que « cette attaque contre deux jeunes était aveugle » et dénonce le fait que « le gouvernement a refusé d’octroyer une protection policière au parti malgré les menaces » pesant sur certains de ses membres. Et de préciser : « Ce crime est imputable au gouvernement antigrec de (Antonis) Samaras, qui a laissé des terroristes incontrôlables assassiner des jeunes gens de sang froid ».
Gageons que ces odieux assassinats aura bien moins de répercussions médiatiques en Europe que la mort d’une racaille grecque d’extrême-gauche il y a quelques semaines, décédée alors qu’elle attaquait des patriotes.