C’est dans ce genre de circonstances que l’on mesure l’intérêt pour le pouvoir de conserver de la proximité avec la caste journalistique. Les recopieurs de dépêches AFP rivalisent d’ingéniosité littéraire pour minorer la gravité des soulèvements grenoblois. Alors que les Gilets jaunes étaient accusés de tous les maux, les émeutes de Grenoble sont qualifiées d’incidents, de troubles, de tensions, d’échauffourées (ici et ici) et bientôt du rififi et des chamailleries !
Trouvé sur 20 minutes : Les troubles ont débuté vers 21h lorsque plusieurs voitures ont été retournées et brûlées. Huit au totalement auraient été incendiées. Des cocktails molotov ont également été lancés depuis les toits des immeubles sur les forces de l’ordre lorsque la police a effectué des fouilles dans les parties communes de plusieurs tours du quartier.
Un policier a été blessé, il souffrirait d’une fracture à la main. Enfin, deux individus ont été interpellés, indique une source policière. Elles portaient des objets dangereux (couteaux, mortiers, jerricane d’essence…), précise la préfecture.
La mort des deux garçons, survenue samedi, avait déjà provoqué trois nuits d’émeutes consécutives dans le quartier. Les tensions étaient retombées mardi soir, la veille de la marche silencieuse. Mais dans les rues de la cité, beaucoup tiennent la police responsable du drame qui s’est noué.