Guyane : « Quelle faune exceptionnelle que tous ces singes hurleurs lançant autant de jurons que de parpaings pour marquer leur territoire »

Cédric, chef d’escadron de gendarmerie mobile en Guyane, fait un discours devant ses subordonnés et le sous-prefet en relatant son séjour ultramarin.

Dans doute un peu goguenard et peu soucieux de la religion de l’antiracisme, il ose une allégorie : « Quelle faune exceptionnelle que tous ces singes hurleurs lançant autant de jurons que de parpaings pour marquer leur territoire, ces petits caïmans trempant jour et nuit dans l’alcool et entourés de plantes euphorisantes, s’en prenant sans prévenir à des proies toujours crédules.
»


Et, afin de compléter le tableau, il évoque les : « paresseux très nombreux dans la région, dont la réactivité et l’envie de travailler n’ont d’égal que les résultats qu’ils obtiennent. »

Ce qui se trouve être des blagues potaches d’un militaire (le texte complet ci-dessus) devant ses hommes, se transforme désormais en scandale national…

Entendu par sa hiérarchie le 4 mai, l’officier diplômé de Saint-Cyr et promu chef d’escadron en décembre 2017 se défend de tout racisme et plaide la maladresse. Le service de communication de la gendarmerie a confirmé le même jour l’ouverture d’une procédure disciplinaire à son encontre et évoque “des propos intolérables”. Dimanche matin, Gérard Collomb a condamné des propos « inadmissibles et choquants. »

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