Alors que le Système ne cesse de nous appeler à « aller débattre » , la répression contre les mal-pensants ne faiblit pas. La semaine dernière, c’était Alain Soral qui était condamné à un an de prison, cette semaine c’est Hervé Ryssen qui a été victime de la justice politique : celui-ci a été condamné à 120 jours-amende à 50 €, sans compter les dommages et intérêts dus à la Licra (7.000 € pour cette « ligue de vertu ») simplement pour avoir retweeté un photomontage qui n’était pas de lui. Voilà où en est la liberté d’expression.
J’apprends ce soir que je viens d’être condamné pour « négationnisme », moi qui n’ait jamais parlé de la Deuxième Guerre mondiale🔓J’avais simplement retwitté un montage-photo… et BOUM ! C’est cela, être dissident.https://t.co/0sJSlETQV9
— RYSSEN (@HRyssen) 24 janvier 2019
Dans ces conditions, il faut vraiment être un gogo de la première heure pour participer à un débat dont même les sujets sont choisis par les autorités, celles-ci semblant craindre par dessus tout que certaines vérités soient dites.
Au moins, grâce à ces condamnations multiples, les personnes aux convictions solides sont prévenues : pour peu qu’elles exposent sincèrement leur point de vue lors de l’un de ces débats, elles risquent… de ne pas rentrer chez elles, ou tout du moins en passant par la case garde-à-vue et en ayant des suites judiciaires après. Telle est la réalité de la France en 2019. Malgré cela, Emmanuel Macron, qui apparemment ignore qu’un débat pour être loyal implique que les participants puissent exposer leurs arguments sans inquiétude, ne se gêne pas pour donner des leçons de démocratie… au Venezuela !