Commentaire : petit à petit, mais assez rapidement, le dimanche chômé va disparaître sous les coups du capitalisme libéral, à moins que la révolution nationaliste n’arrive avant. Outre les mérites du repos dominical pour l’équilibre personnel, social et familial, c’est surtout une obligation pour tout chrétien que de consacrer cette journée (le « jour du Seigneur ») d’abord au culte de Dieu (par la messe surtout), puis à soi et aux autres, dans le repos et la joie. En rognant progressivement le caractère particulier du dimanche, les politiciens de gauche et de « droite » (Sarközy s’y était déjà attaqué, et Marine Le Pen a déclaré être favorable au travail le dimanche) achèvent d’effacer la civilisation française (donc chrétienne) par idéologie (ou absence de doctrine) et pour servir les forces financières ; mais tous les Français en pâtiront, pas seulement ceux qui restent catholiques. |
On vient d’apprendre que deux employés, qui travaillaient depuis 18 et 8 ans à l’accueil et au rayon crèmerie de l’hypermarché Cora de Saint-Jouan-des-Guérets, près de Saint-Malo, ont été renvoyés sans préavis pour « faute grave » (ce qui les prive d’indemnité) la semaine dernière, parce qu’ils ne voulaient pas travailler le dimanche.
« Aucune mention de travail dominical ne figure pourtant sur leurs contrats de travail. Depuis que la direction de la grande surface a décidé d’ouvrir tous les dimanches matins, ce qui se traduit par six matinées dominicales travaillées pour chacun des 230 salariés, aucun avenant aux contrats de travail n’a fixé légalement cette obligation.
Alors qu’elle aurait pu faire appel au volontariat, la direction de l’enseigne n’a pas laissé le choix à ses salariés, selon le récit de l’employée licenciée : « Le directeur dit que c’est la loi Macron et que vu la conjoncture actuelle, c’est son gagne-pain. C’était ça ou on prenait la porte directement. J’ai dit : ‘Non, je ne le ferai pas’. Après, il y a eu une procédure pour faute grave. Faute grave ? Je lui ai dit qu’il valait mieux, carrément, que je vole !« , relate-t-elle auprès d’Europe 1.
Si la loi Macron est largement revenue sur le repos dominical, seuls les salariés volontaires sont supposés pouvoir travailler le dimanche. Il est par ailleurs nécessaire que leur accord soit donné par écrit explicite. » (source)
Les deux salariés comptent attaquer leur employeur devant le conseil des prud’hommes pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse.