Lundi dernier, la session du Comité international olympique réunie à Monaco, a adopté à l’unanimité la recommandation 14 qui proposaiet l’inclusion de « la non-discrimination selon l’orientation sexuelle dans le sixième principe » dans la Charte olympique.
Une victoire pour les associations LGBT qui s’étaient mobilisées pour que le comité protège les « droits des homosexuels » après avoir protesté à Sotchi où se déroulaient les jeux d’hiver en février dernier, après l’adoption de lois contre la propagande homosexualiste en Russie.
Le principe 6 de la Charte olympique stipule que « toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au mouvement olympique ». Le président du comité Thomas Bach avait assuré que l’imprécis « ou autres » intégrait l’orientation sexuelle mais ça n’a pas suffi : elle est désormais inscrite clairement dans la Charte. Un premier pas avait été fait en septembre dernier par Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux Olympiques, qui avait envoyé une lettre dans laquelle il avait ajouté une clause antidiscriminatoire à tous les candidats pour les jeux d’hiver de 2022. La ville élue sera connue le 31 juillet 2015 et deux sont encore en lice : Pékin et Almaty, au Kazakhstan.
Cette lettre n’était pas envoyée au hasard puisqu’après avoir aboli en 1998 la loi soviétique « contre la sodomie », le pays doit adopter un nouveau code de la famille actuellement discuté au Parlement. Et de nombreux militants font pression pour qu’il s’inspire des lois russes interdisant la propagagande homosexuelle…
Tous les domaines servent désormais le totalitarisme homosexualiste, à commencer par le sport.