Alors que la République maintient une véritable chape de plomb sur tout ce qui touche à l’immigration (à commencer par les véritables chiffres de l’invasion), il faut suivre ce qu’il se passe à l’étranger pour se faire une idée globale des problèmes engendrés par l’accueil des extra-européens. C’est au détour d’un article sur la Suisse que l’on apprend que 2 100 interprètes ont été virés en Allemagne pour « manque de confiance » !
Trouvé sur RTS : « L’impartialité des interprètes du Secrétariat d’Etat aux migrations est mise en cause dans l’affaire d’une famille de demandeurs d’asile menacée d’expulsion dans le Jura bernois. Des problèmes de traduction lors des auditions sont soupçonnés.
L’affaire concerne une famille de deux parents et trois enfants en bas âge qui quitte le Kurdistan irakien début 2016 pour raisons politiques. Ils se disent victimes de persécutions en raison de leur appartenance au parti d’opposition Goran. Mais leur demande d’asile est rejetée, tout comme leurs deux recours.
A Péry-La Heutte, dans le Jura bernois, où la famille s’est installée, la résistance s’organise: un comité de soutien est mis en place, une pétition signée par plus de 1000 personnes.
Cette importante mobilisation s’explique par les soupçons d’irrégularités dans la procédure d’asile. L’engagement politique des époux n’apparaît pratiquement pas dans les rapports d’audition. Leur appartenance au parti Goran n’y est pas mentionnée. Or c’est précisément la raison pour laquelle ils demandent l’asile.
Les juristes du comité de soutien ont constaté que l’interprète du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) qui s’est occupé de leur dossier est lui-même actif en politique, proche du pouvoir en place au Kurdistan. A-t-il pu influencer les auditions?
Il n’est pas possible de le vérifier, puisque les auditions se font dans la langue des requérants. Mais escamoter un mot, éviter une question, se limiter à des banalités ou livrer un rapport d’audition traduit pas tout à fait fidèle aux mots réellement prononcés est tout à fait possible.
En Allemagne, l’Office des migrations a licencié 2100 interprètes ces deux dernières années, souvent pour des raisons de manque de confiance. »