Le 26 septembre, l’usine de produits chimiques Lubrizol (classée Seveso) à Rouen, brûlait lors d’un impressionnant incendie. Au plus fort du feu, l’immense panache de fumée noire mesurait 6 km de large pour 22 km de long.
On ne sait toujours rien de l’origine de l’incendie et il est possible, avec les dirigeants que nous avons, que nous ne sachions jamais la vérité.
De plus, les autorités républicaines ont minimisé outrancièrement la dangerosité des suites de l’incendie pour la population proche… et éloignée !
En effet, le nuage provoqué par le feu a traversé le nord de la France ainsi que la Belgique pour atteindre les Pays-Bas.
« Nous disposons ce soir de l’essentiel des résultats d’analyse qui sont donc encourageants en ce sens qu’ils traduisent une situation normale. Cela confirme les premières appréciations des sapeurs-pompiers » osait le préfet Pierre-André Durand le lendemain.
« Nous sommes à un état habituel de la qualité de l’air à Rouen » prétendait-il trois jours après l’incendie, tandis que le 1er ministre Edouard Philippe lançait le lendemain : « La qualité de l’air n’est pas en cause ».
Sur le site, les autorités confirment néanmoins la présence d’amiante et d’un autre composé dangereux, le benzène. Des traces d’hydrocarbure ont par ailleurs été retrouvées dans l’agglomération rouennaise.
De multiples témoignages relatent qu’il a plu de poisseuses gouttes noires à des dizaines de kilomètres du lieu du drame. L’odeur fut insoutenable dans un large périmètre à la ronde et irritait les yeux et la gorge pendant plusieurs jours, comme nous l’ont confirmé des lecteurs. Des habitants sont pris de nausées et de vertiges.
Un ingénieur chimiste dit quelques vérités et créée le malaise sur le plateau de BFM TV :
«Il est peu crédible que les communications de la préfecture soient la représentation de la réalité»
Un jeune coquelet arrogant, député LREM, essaye de le contrer et lui expliquer son domaine d’expertise…
Dommage qu’on ne laisse pas l’ingénieur lui répondre…
Bravo à lui en tout cas, nous espérons qu’il n’aura pas de représailles sournoises des autorités.