« Indochine » : ce n’est pas cette ancienne colonie française, mais ce groupe de variété qui sévit en France depuis les années 80.
Dans un communiqué de presse repéré par l’Usine Digitale, l’AP-HP annonce avoir noué un accord avec l’entreprise Datakalab co-fondée par Frank Tapiro, ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy [un autre point commun avec Martin Hirsch…].
A l’issue de l’expérience, les équipes de l’AP-HP compareront le taux de contamination des 5000 participants au concert à celui d’un groupe “contrôle” composé de 2500 personnes n’y assistant pas. Pour effectuer les mesures, les 7500 personnes seront testées dans les 72 heures précédant le concert puis sept jours après. Les résultats de l’étude SPRING sont attendus fin juin 2021.
Une initiative rapidement mise en suspens après la publication d’un avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui avait sévèrement jugé le dispositif :
« le déploiement de caméras “intelligentes” pour contrôler le port du masque impliquait “une collecte et une analyse systématiques de données d’individus circulant dans l’espace public ou dans des lieux recevant du public”, avec un “risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique”. »
La CNIL rappelait par ailleurs que ces dispositifs ne permettaient pas de faire respecter le droit d’opposition, pour que chacun puisse refuser d’être filmé et de voir ses données analysées. » (source)
« Malgré ces mises en garde, le gouvernement a publié en mars 2021 un décret autorisant ces caméras de surveillance du port du masque dites « intelligentes », sans prévoir de droit d’opposition.