« Indochine »… comme en Chine ! Des caméras analysant le bon port du masque lors d’un concert

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« Indochine » : ce n’est pas cette ancienne colonie française, mais ce groupe de variété qui sévit en France depuis les années 80.

Musicalement, ça a toujours été une honte (les cuistres appellent ça du « rock »…)
Mais là, c’est autrement plus grave : profitant que le public de cette troupe de guignols est particulièrement décérébré, il a été prévu un « test grandeur nature » d’ingénierie sociale à l’occasion de leur prochain concert.
Vous aimez la dictature communiste en Chine ? Vous raffolerez d’Indochine en live :

« Après de longs mois sans public, le groupe Indochine montera sur la scène de l’AccorHotels Arena ce 29 mai, à l’occasion d’un concert-test organisé par le PRODISS, syndicat national du spectacle musical et de variété. L’événement, qui accueillera 5000 personnes masquées, sera utilisé pour l’étude SPRING, détaillée par l’AP-HP [les hôpitaux de Paris, dirigés par Martin Hirsch : fermetures de lit, politique de casse sociale contre les infirmières…] ce 12 mai, visant à mesurer la dangerosité d’un concert dans une salle fermée dans l’épidémie de Covid-19.

Dans un communiqué de presse repéré par l’Usine Digitale, l’AP-HP annonce avoir noué un accord avec l’entreprise Datakalab co-fondée par Frank Tapiro, ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy [un autre point commun avec Martin Hirsch…].

Cette dernière sera chargée d’évaluer le nombre de spectateurs respectant le port du masque, mais également de juger si ce dernier est correctement porté. Le tout grâce à des caméras installées dans la salle, chargées de filmer le public et d’analyser automatiquement les images grâce à un logiciel développé par l’entreprise.

A l’issue de l’expérience, les équipes de l’AP-HP compareront le taux de contamination des 5000 participants au concert à celui d’un groupe “contrôle” composé de 2500 personnes n’y assistant pas. Pour effectuer les mesures, les 7500 personnes seront testées dans les 72 heures précédant le concert puis sept jours après. Les résultats de l’étude SPRING sont attendus fin juin 2021.

Une initiative rapidement mise en suspens après la publication d’un avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui avait sévèrement jugé le dispositif :
« le déploiement de caméras “intelligentes” pour contrôler le port du masque impliquait “une collecte et une analyse systématiques de données d’individus circulant dans l’espace public ou dans des lieux recevant du public”, avec un “risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique”. »
La CNIL rappelait par ailleurs que ces dispositifs ne permettaient pas de faire respecter le droit d’opposition, pour que chacun puisse refuser d’être filmé et de voir ses données analysées. » (source)

Oui mais voilà : la CNIL ne sert à rien !
Cet avis, pourtant frappé au coin du bon sens, a tout simplement été mis à la poubelle par Macron :

« Malgré ces mises en garde, le gouvernement a publié en mars 2021 un décret autorisant ces caméras de surveillance du port du masque dites « intelligentes », sans prévoir de droit d’opposition

Le texte, qui évoque uniquement le cas des transports publics, ne s’applique donc pas au concert-test de ce 29 mai... »
Bienvenus chez Big Brother !
Prochaine étape : le carnet de citoyenneté sauce chinoise aigre-douce.