Un grave scandale.
(notre commentaire ci-après)
« Le Conseil d’État a rejeté samedi le recours liberté déposé par la conférence des évêques de France, des religieux agissant en leur nom, ainsi que plusieurs associations catholiques et pratiquants agissant en leur nom. Ils demandaient la levée de l’interdiction de célébrer des messes pendant le reconfinement.
Les juges du Palais royal ont estimé qu’à ce jour, cette interdiction était proportionnée au vu des risques sanitaires et de la nécessité constitutionnelle de protection de la santé et par rapport à la liberté fondamentale de culte.
Juge de l’urgence et de la situation immédiate le Conseil d’État introduit cependant une clause de revoyure fixée au 16 novembre prochain, date à laquelle le gouvernement doit faire un premier point du reconfinement.
Il maintient donc l’autorisation des seules cérémonies limitées à 30 personnes et demande en revanche au gouvernement, comme il s’y est engagé à l’audience de clarifier l’attestation afin que les fidèles puissent se rendre plus facilement à l’Église Enfin dans un de ses considérants, il estime que les mesures prises par les lieux de culte ne sont pas toujours satisfaisantes. » (source)
L’Etat républicain (c’est-à-dire maçonnique) se rend à nouveau coupable d’un grave abus de pouvoir. En effet, l’Eglise est maîtresse du culte, c’est son domaine propre, de droit divin. Chose impossible à comprendre pour les fanatiques laïcards et pour la plupart de nos contemporains, déracinés et ignares.
C’est un point positif que les évêques de France se soient (très modérément) rebellés cette fois, contrairement au premier confinement au cours duquel ils s’étaient totalement couchés, et pour certains avaient même devancé les exigences du gouvernement, montrant le peu de valeur qu’ils accordaient à la Messe.
Mais leur protestation auprès du Conseil d’Etat aura été vaine comme on vient de le voir. Pourquoi ?
Eh bien parce que l’Eglise catholique n’impressionne plus, en rien, le pouvoir politique. Ce n’est pas seulement son effacement démographique progressif – consécutif à la crise moderniste qui la ronge –, c’est cette attitude de passivité, de complicité avec le pouvoir politique – sinon de soumission –, de politiquement correct, de renoncement, qui se paye aujourd’hui avec la demande des évêques balayée par le Conseil d’Etat. Gageons d’ailleurs que la contestation épiscopale s’arrêtera maintenant, avec un simple regret exprimé dans un communiqué aimable.
[Mise-à-jour samedi soir :]
Comme prévu la conférence des évêques de France se couche face à cet abus de pouvoir scandaleux :