Ce dimanche avaient lieu en Italie les élections législatives.
Comme attendu, elles ont vu la victoire du parti « Fratelli d’Italia » (« Frères d’Italie »), dirigé par Georgia Meloni, avec 26% des voix.
Elle devrait accéder au poste de président du Conseil des ministres (l’équivalent de Premier ministre) avec ses alliés de la Lega (dirigée par Matteo Salvini, en recul ces dernières années, avec 9%) et le parti Forza Italia de l’oligarque affairiste de « centre-droit » Silvio Berlusconi (8,3%). Leur coalition emporte un large succès et dispose de la majorité absolue dans les deux chambres du parlement italien.
On peut qualifier le parti de Meloni de « droite nationale », mais il n’est pas nationaliste (il ne propose par exemple pas la sortie de l’Union européenne ni une large remigration) et encore moins « néofasciste » comme se lamentent les gauchistes les plus atteints (alors que Meloni est tout à fait acquise à la démocratie). Mais ses origines remontent au Mouvement social italien (MSI), créé en 1946 et effectivement post-fasciste, qui a muté en Alliance nationale (et dont le chef, le pitoyable Gianfranco Fini, a tout renié) et dont « Fratelli d’Italia » est issu.
Le parti de Meloni a d’ailleurs conservé sans crainte le logo du MSI : une flamme tricolore.
Oui, le FN français prit le même emblème à sa création, en 1972.
Même si le programme et le discours de Georgia Meloni ne sont guère radicaux, elle est bien plus à droite que Marine Le Pen sur les questions de société, de famille, de religion. Ce qui n’est pas dur…
Aujourd’hui réjouissons-nous de l’évolution de l’Italie vers la vraie droite et dégustons quelques larmes de sales gauchistes.