C’est donc bien la haine anti-blanche qui les a tués tous les trois. Daniele Carella, le jeune livreur de journaux, Ermanno Masini, le retraité qui promenait son chien, Alessandro Carolè, le chômeur de quarante ans qui était sorti à l’aube prendre un café au bar du coin, ont été massacrés à coups de pioche, en Italie, parce qu’ils étaient blancs.
Le procès de Mada ‘Adam’ Kabobo, le clandestin ghanéen « inexpulsable » qui avait fait trois morts et deux blessés dans les rues de Milan, il y a près d’un an, vient de s’ouvrir. À huis clos, allez savoir pourquoi, et le plus discrètement possible, à présent que l’émotion est retombée. La presse s’est bornée à publier un bref résumé du réquisitoire prononcé par le procureur Isidoro Palma, d’après le rapport des experts psychiatriques déposé en octobre dernier. Le procureur a demandé vingt ans de prison – qui en feront combien dans les faits : dix ? huit ? –, suivis de « six ans à passer dans une maison de soins ». Puis le procès a été immédiatement renvoyé au 31 mars, au motif que l’accusé n’avait rien pu comprendre : il y avait ce jour-là au tribunal « un nouveau traducteur-expert qui n’arrivait pas bien à comprendre l’italien » – apparemment un autre produit d’importation.
On se souvient que les politiciens du Système – y compris Roberto Maroni, de la Ligue du Nord, co-responsable, comme ministre de l’Intérieur de Berlusconi, du maintien de Kabobo sur le sol italien –, et les médias à leur solde s’étaient hâtés de clamer en chœur que Kabobo était fou. C’était évidemment plus commode. Les experts ont fait de leur mieux pour aller dans ce sens mais n’ont pu conclure qu’à la « semi-infirmité mentale ». Kabobo, ont-ils dû reconnaître, n’avait pas perdu tout discernement et restait « suffisamment » maître de ses actes.
Le procureur, sur cette base, a lui aussi fait ce qu’il pouvait pour embrouiller les choses, en distinguant trois mobiles du tueur. Kabobo avait en partie agi pour le profit, puisqu’il avait volé les téléphones portables de ses victimes ; il cherchait à « attirer l’attention sur lui, parce qu’il ne se sentait pas accepté par la société ». Le procureur a pourtant été contraint de reconnaître que le premier mobile était la haine anti-blanche. « Kabobo, dans ses entretiens avec la psychiatre, a parlé de la haine des Blancs que lui dictaient ses voix », les fameuses voix qu’il entendait et qui l’auraient poussé au massacre.
Les journaux les plus liés au projet génocidaire du Système font de leur mieux pour enfouir cette information en milieu d’article, dans l’espoir qu’elle passera inaperçue. « Il est mentalement semi-infirme », met en titre La Repubblica. Et en chapeau, dans un petit chef-d’œuvre de désinformation : « Il a tué par rancœur contre la société parce qu’il se sentait exclu ».
D’autres sont un peu plus libres, ou ont un peu plus de conscience : « Il a agi par haine des Blancs », titre Il Fatto quotidiano. Et Il Mattino, le grand quotidien de Naples : « Je hais les Blancs ».
Source Novopress