Voilà le vrai visage de la « droite », qui n’en a que le nom.
La droite s’oppose ou fait semblant de s’opposer (comme lui dans le cas présent, il l’avoue !) à la gauche, avant de lui emboîter le pas et de maintenir ses pires lois. Parfois, elle la devance même (regroupement familial, avortement…)
Son ancien chef raconte ainsi au Parisien :
Pour moi la droite ce n’est pas un truc ultraconservateur. Je n’ai jamais considéré ça. La droite c’est l’autorité et le progrès [sic]. […] Je regrette de m’être opposé au mariage pour tous. Je l’ai fait parce que j’étais chef d’un parti et qu’il fallait rassembler ses troupes. Et c’est probablement la seule fois de ma vie où je n’étais pas en phase avec mes convictions profondes.
Copé ne connaît pas les « conservateurs » (pour lui il y a directement des « ultraconservateurs »). La droite ne l’est pas selon lui.
Elle se bat pour le « progrès ». Attention pour la gauche et la (fausse) droite, le « progrès » est le contraire du progrès moral, du vrai progrès. Le « progrès » consiste, pour ces gens-là, à banaliser l’homosexualité, dénaturer le mariage, confier à des adultes pour le moins déséquilibrés des bébés fabriqués sur mesure et vendus pour l’occasion, et demain des choses encore pires, qu’on n’ose imaginer aujourd’hui.