Ce projet grave est évidemment un puissant appel d’air à la submersion des États-Unis par des migrants clandestins (qui méprisent donc les lois), alors qu’une vague d’immigration monte déjà vers le pays.
Des colonnes de milliers de personnes avancent à travers l’Amérique centrale vers la frontière états-unienne.
Ici, la frontière guatemala-honduras est carrément forcée :
Caravan from Honduras busting through Guatemala Border in route to the USApic.twitter.com/ZSdFqGLzxb
— Drew Hernandez (@DrewHLive) January 16, 2021
« […] Le président élu a fait campagne pour offrir la citoyenneté à environ 11 millions de personnes qui vivent illégalement aux États-Unis, mais on ne savait pas à quelle vitesse il agirait tout en luttant contre la pandémie de coronavirus, l’économie et d’autres priorités. Les défenseurs des sans-papiers se souviennent que le candidat présidentiel Barack Obama avait promis un projet de loi sur l’immigration, avant sa victoire en 2009, mais il ne s’était pas attaqué à la question avant son deuxième mandat.
Le plan de Joe Biden est à l’opposé de celui de Donald Trump, dont le succès de la campagne présidentielle de 2016 reposait en partie sur la réduction ou l’arrêt de l’immigration illégale. […]
Ron Klain, le nouveau chef de cabinet de Joe Biden, a déclaré samedi que le nouveau président enverrait un projet de loi sur l’immigration au Congrès «lors de son premier jour en fonction». Il n’a pas offert davantage de précision et le bureau de Joe Biden a refusé de donner des détails. […] » (source)
La raison de cet empressement est simple. Au-delà de l’habituelle obsession de certains d’en finir avec les peuples blancs, il y a un calcul politicien cynique et élémentaire : le camp démocrate veut à terme augmenter sa base électorale et consolider son fragile pouvoir, avant de l’établir définitivement.