Silje Garmo (en photo ci-dessus) est devenue, le 12 décembre 2018, la première Norvégienne depuis la Seconde Guerre mondiale réfugiée à titre politique en Pologne, pays où elle avait trouvé asile en 2017, après que le Barnevernet – l’office d’Etat censé protéger les enfants – eut décidé, pour la seconde fois, de lui enlever la garde de l’un de ses enfants.
« Le ministère polonais des Affaires étrangères (…) a accordé à Mme Silje Garmo et à sa petite fille Eira, l’asile en raison de la violation de ses droits et libertés par le Barnevernet au Royaume de Norvège. Par cette décision, la Pologne a confirmé que la protection de la famille nécessite une réponse internationale forte », a pour sa part commenté Me Bartosz Lewandowski, de l’Institut Ordo Iuris.
Il faut savoir que l’Etat norvégien n’hésite pas à retirer de façon souvent systématique et abusive les enfants, pour les placer en famille d’accueil sur simple dénonciation : c’est ce qui est arrivé à Silje Garmo, qui s’est vu retirer la garde de sa seconde fille par le Barnevernet, après avoir été dénoncée par son époux pour un « syndrome de fatigue chronique ».
Ce cas n’est malheureusement pas isolé au point que le président de la République tchèque, Milos Zeman, a comparé le Barnevernet norvégien au Lebensborn de l’Allemagne hitlérienne.
En 2017, 15.626 enfants ont ainsi été placés en famille d’accueil. « Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève les œufs aux poules », écrivait George Orwell : le cauchemar de 1984 serait-il devenu réalité ?
Source : FSSPX