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Lu sur Libération : Kokopelli veut «lutter contre l’érosion génétique» résultant selon elle des pratiques de l’industrie agroalimentaire, dit Ananda Guillet, 27 ans, directeur de l’association fondée par son père Dominique. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que 75% de la diversité des cultures a été perdue entre 1900 et 2000, souligne-t-il. […] Les graines du Mas d’Azil ne sont pas en très grande majorité autorisées à la commercialisation. Pour être inscrite au catalogue officiel national, ce qui délivre le sésame de commercialisation dans toute l’Europe, toute nouvelle variété doit être «distincte» de l’existant, «homogène» et «stable» afin de garantir qu’elle produira toujours le même résultat. Des critères qui répondent aux seuls besoins de l’industrie semencière moderne, assure Kokopelli.