Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini ancienne ministre des Affaires étrangères italiennes, en poste à Bruxelles depuis moins d’un an, livre à Libération son analyse de la plus grave crise humanitaire subie par l’Europe depuis 1945.
Libération : Depuis quelques mois, certains pays européens se montrent plus ouverts à l’accueil des réfugiés…
Federica Mogherini : Lorsque certains responsables politiques ont commencé à parler de réfugiés et non plus d’immigrés, cela a contribué à faire évoluer l’opinion. S’il s’agit de réfugiés, il y a un devoir d’accueil, de protection. Les mots sont importants, comme on le voit.