Alors que nos politiques n’ont que les droits de l’Homme, l’esclavage blanc, les régimes fascistes du XXème siècle et les atrocités de la colonisation à la bouche, c’est le silence radio sur notre « allié » chinois.
« Il ne fait pas bon être d’une autre ethnie que les Han, la majoritaire, en Chine. Depuis de nombreuses années, les minorités religieuses sont persécutées en Chine. Musulmans, catholiques, Tibétains ou encore Falung gong sont considérés comme des ennemis de l’État de par leurs croyances. En 2014, des camps d’internement ont été construits dans la province du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. Le but étant d’y enfermer des centaines de milliers de musulmans Ouïghours, Kirghiz, Hui et Kazakhs. Selon Amnesty International, un million de Ouïghours seraient actuellement détenus sans procès, ni raison particulière.
Mais en plus de travail forcé dans ces camps, les organes des détenus seraient prélevés pour être revendus.
Les acheteurs viennent du monde entier pour ces greffes d’organes. Les prélèvements servent en partie à alimenter les besoins de la Chine puis de ceux qui ont les moyens de se les payer à l’étranger. Les porteurs étant musulmans, la Chine cible principalement le monde musulman pour acheter ces organes qui n’ont jamais eu d’alcool ou de porc dans le sang.
Erkin Sidick, conseiller du World Uyghur Congress, est l’un des premiers à avoir alerté sur l’existence d’organes halal en croisant plusieurs sources : « Dernièrement, on m’a appris que le Parti communiste chinois avait récemment commencé à transporter une grande quantité d’organes de Ouïghours entre Shanghai et l’Arabie saoudite. Le gouvernement chinois fait la promotion de ces organes halal en Arabie Saoudite pour attirer les musulmans. »
Selon lui, il s’agirait de l’une des raisons pour lesquelles plusieurs pays du Golfe (Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Émirats arabes Unis) ont signé une lettre de soutien à la politique chinoise. »