La Cour de cassation vient d’annuler la condamnation d’Éric Zemmour pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », qu’avait prononcée la cour d’appel de Paris suite à un entretien du polémiste au journal italien Corriere della serra, dans lequel il avait déclaré que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran » et qu’ils « vivent entre eux, dans les banlieues », des lieux que « les Français ont été obligés » de quitter. Il prédisait également « le chaos » et la « guerre civile ». Tout cela avait donné lieu à une très vive polémique.
Maître Olivier Pardo et Maître Laurence Dauxin-Nedelec, les avocats d’Éric Zemmour rappellent à cette occasion « que nombreux sont ceux qui avaient demandé que la voix d’Éric Zemmour se taise, faisant fi de la présomption d’innocence » et ajoutent que cette décision « est de nature à renforcer la liberté d’expression dont Éric Zemmour a le droit imprescriptible de bénéficier. »
Pour rappel, Éric Zemmour avait été licencié de Cnews (ex ITélé) à la suite de cette affaire.
Il devient pénible, au nom de la liberté d’expression, garantie par les droits de l’Homme (par 3 textes, France, Nations Unies, et Conseil de l’Europe) que des propos prononcés ici et là, souvent basés sur des faits avérés, soient de plus en plus condamnés.
Babou