Alors qu’en règle générale, police et justice semblent se regarder en chien de faïence (la police reprochant à la justice son laxisme, du reste non sans raison quand il s’agit de lutter contre la délinquance), dès lors qu’il s’agit de procéder contre les gilets jaunes les deux semblent agir de concert, la police politique étant encouragée par une magistrature politique.
On pourra constater cela par cet exemple ahurissant tiré de ce reportage réalisé lors de l’acte IX. A la minute 19, on y voit l’interpellation d’une femme absolument sans raison.
On pourrait penser à une erreur de la police et la libération rapide de cette femme qui participait à une manifestation légalement déclarée. Eh bien, ce n’est pas ce qui s’est passé et cette dame a été trainée jusque devant le tribunal correctionnel où elle a été condamnée. On lira ici le témoignage de son mari :
allo @Place_Beauvau – c'est pour un signalement – 310
Paris, Arrestation arbitraire et GAV dégradante. #ActeIX
Témoignage de son mari, par email. pic.twitter.com/YH62R44dK6
— David Dufresne (@davduf) January 17, 2019
Condamnée pour « participation à une manifestation dans le but de créer des violences » (sic) (et ce alors que la manif était déclarée) avec pour objet un jet de bouteille (lequel ?! car quand on voit la vidéo, nul jet de bouteille n’apparaît !) Elle est condamnée à 5 ans de mise à l’épreuve avec 1.000 € d’amende et son casier judiciaire n’est donc plus vierge ! ! ! Du reste, les conditions de la GAV ont été indignes (cf. le témoignage de son mari), et on peut penser qu’un terroriste aurait mieux été traité dans la France de Macron que cette opposante politique.