Castro était un chef communiste typique : ascète et austère en public, mais vivant secrètement comme un nabab.
Ce qu’en raconte celui qui fut 17 ans son garde du corps, nous fait penser à la villa turque de Trotski récemment mise en vente.
« Après avoir vécu dix-sept ans dans l’intimité de Fidel Castro, son garde du corps personnel, Juan Reinaldo Sánchez publie La vie cachée de Fidel Castro, un portrait du Lider máximo qui met à mal la légende du combattant frugal.
Il y décrit le maître de Cuba en amateur de pêche sous-marine, ayant une île à son usage exclusif comme maison de campagne. La légende castriste en sort bien bousculée.
S’il n’y a pas de héros pour son valet de chambre, il n’y en a pas davantage pour son garde du corps. Le lieutenant-colonel Juan Reinaldo Sánchez le démontre largement dans La vie cachée de Fidel Castro, le récit coécrit avec Axel Gyldèn, des dix-sept années qu’il a passées au service rapproché du maître de Cuba. De 1977 à 1994, ce militaire a vécu tout près de Fidel au point de percer la plupart des secrets de celui qui se voulait un révolutionnaire exemplaire vivant de peu et consacrant son énergie à son pays. Alors que le magazine Forbes lui attribue en 2006 une fortune de 900 millions de dollars, lui affirme se contenter de 40 dollars par mois, le montant de son salaire. »