Le ministre des finances, Michel Sapin, veut réduire la durée de validité des chèques à 6 mois, contre 1 an actuellement.
« Bercy veut ainsi encourager l’utilisation de moyens de paiement alternatif (cartes, virements, prélèvements,…) et diminuer l’incertitude liée au délai d’encaissement du chèque. «Même s’il est encore plébiscité par une fraction de la population, pour sa simplicité d’usage et sa gratuité, ainsi que la possibilité de paiements fractionnés, le chèque présente plusieurs inconvénients, notamment un circuit d’encaissement peu fluide (risque de pertes du chèque par le bénéficiaire, l’incertitude sur la date d’encaissement du chèque, vérification de l’identité en caisse…), le risque d’impayés pour les commerçants qui conduit nombre d’enseignes à les refuser et les coûts de traitement pour les banques et les commerçants », argumente le ministère des Finances. […] Mais quelque 2,5 milliards de chèques ont quand même été émis en 2014, pour un montant total de plus de 1200 milliards d’euros (soit 5% des paiements). » dixit Le Figaro.
Bon, maintenant, au-delà des prétextes du ministre – dont la bonne foi est naturellement à mettre en doute -, il convient de rappeler que l’Etat républicain et les banques ont tout intérêt à voir disparaître les chèques :
– pour les banques, ils sont coûteux en temps de traitement et ne rapportent rien, alors que les paiements par carte sont très rentables et automatisés.
– pour l’Etat policier, les cartes bleues sont un excellent moyen de pister les gens.